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mardi 08 février 2011Les paris hippiques en concurrence directe avec les jeux sportifs sur le Net Président de la Société d'encouragement du cheval français et de la Fédération nationale, Dominique de Bellaigue a évoqué l'avenir des courses hippiques en France. L'on sait que le territoire national compte 250 hippodromes, soit la moitié des structures dénombrées en Europe. Il pointait du doigt également le nouveau système mis en place en France pour les jeux depuis le 10 juin 2010, soulignant au passage que “ les 6 000 bénévoles des courses hippiques étaient prêts à travailler pour la filière équine mais pas pour les sociétés privées de jeux par Internet ”.
Actuellement, les amateurs de courses hippiques sont 8 % à parier régulièrement sur le net. Ceci ne constitue pas un problème pour le président national qui regrette toutefois la concurrence des jeux sportifs sur le net (en progression de 40 % en moins d'un an), alors que les hippodromes voient de moins en moins de parieurs à leurs guichets. Il a souligné en outre le problème de la rémunération des parts de jeu, entre la Française des jeux et le PMU.
La Fédération nationale a ainsi pris le biais d'élargir les horaires et les points de jeu (+1 170 courses supplémentaires pour maintenir son équilibre financier). Mettant mal à l'aise le président de Bellaigue, qui voit là une proposition d'addiction supplémentaire, mais également une possibilité de venir en aide à un secteur économique à la santé peu brillante. Avec des hippodromes à vendre en Italie, aux Pays-Bas et en Allemagne et quelque 350 courses réservées aux trotteurs français hors du territoire national... (revue presse, source Ouest France)
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Ouest France |
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